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La TéléMédecine

 

La France fait face à une situation médico-sociale inédite : nos concitoyens vieillissent et nous constatons l'apparition de pathologies liées à cette augmentation de l'espérance de vie ; Alzheimer, Affections de Longue Durée... En parallèle, le nombre de médecins diminue. Ce problème de santé publique est l'occasion pour notre système de soins de connaître une profonde réforme qui suscite le débat, tant public que législatif : le législateur a pris conscience de la situation et y apporte des réponses à travers la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » . Nous allons ainsi assister à la mise en place d'une véritable interface entre la médecine de ville et l'hôpital, à la mise en place des ARS. Un outil va contribuer de façon essentielle à cette évolution : la TéléMédecine. La question essentielle à laquelle associations de malades, professionnels de la santé et pouvoirs publics sont confrontés est simple : comment passer du constat à la mise en place de solutions ? Les mois qui viennent s'annoncent passionnants, et nous avons la volonté de collaborer de façon active à ce chantier, d'apporter notre pierre à l'édifice : nos technologies, nos process, notre approche, notre expérience. La mise en place de la TéléMédecine est un superbe défi pour la France et fait partie de vos préoccupations : parlons-en.

 

Dr Pierre VANGELUWE Responsable Scientifique

 

Contact : contact@biosensor.fr

 

 

 

 

 

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Chutes

Les chiffres

Les chutes sont un vrai problème de santé publique, puisqu'elles sont la première cause de décès accidentel chez les plus de 65 ans, avec près de 85 00 morts par an.

Chaque année, en France, il y a plus de deux millions de personnes âgées qui chutent, avec des conséquences plus ou moins graves.

Les faits

Le vieillissement est un processus complexe, variable selon les individus, et le risque de chute accidentelle n'est pas strictement lié à l'âge. Selon l'avancée en âge de la personne, les capacités d'adaptation au risque de chute déclinent et la mortalité associée aux chutes augmente.

Mais de nombreux facteurs peuvent aussi favoriser les chutes : la prise de médicaments, les maladies altérant les fonctions sensitives, cognitives ou motrices, le comportement et l'environnement.

Les conséquences des chutes chez la personne âgée peuvent êtres majeures. Indépendamment du risque de fracture (dans la majorité des cas, du fémur) et des séquelles physiques, la chute accidentelle a un impact psychologique important : peur de tomber, perte de confiance en soi, angoisses. Au maximum, le syndrome post-chute entraîne une désadaptation psychomotrice avec perte d'autonomie, troubles de la posture et de la marche, qui majorent le risque de nouvelles chutes.

Il est donc «important de mettre en place des stratégies de repérage du risque de chute, de prévention et de réadaptation multifactorielle et personnalisée. Ces stratégies sont essentielles au maintien de l'autonomie des personnes âgées » indique le communiqué de la Haute Autorité de santé qui précise par ailleurs que le traitement des chutes intervenant à la suite d'un malaise (perte de connaissance, accident vasculaire cérébral) est exclu de ces recommandations car il nécessite une prise en charge médicale spécifique.

Repérage et évaluation des personnes âgées à risque de chute

Penser systématiquement au risque : la prévention primaire repose sur le repérage du risque. Il est recommandé de demander à toute personne âgée, si besoin à son entourage, quel que soit le motif de consultation, si elle est tombée durant l'année précédente, et dans quel contexte.

Même s'il n'y a pas eu de chute, le simple fait de poser la question permet de parler de prévention. La plupart des personnes âgées ont comme souhait prioritaire de rester capables d'assumer leurs propres choix de vie, en toute indépendance. L'approche systématique et directe du risque de chute n'est pas contradictoire avec ce souhait si elle se fait dans le cadre de la promotion d'un
« mieux vieillir » qui s'adresse à tous et semble plus efficace que des mesures ciblées sur la «personne âgée», ou focalisées sur le «risque de chutes».

Rechercher les facteurs de risque : de nombreux facteurs, intrinsèques ou extrinsèques, que l'examen clinique habituel et l'interrogatoire peuvent mettre en évidence, sont prédictifs de chutes ultérieures, notamment lorsqu'ils sont associés. Il est recommandé d'en évaluer l'importance chez la personne âgée.

Les médicaments ou maladies altérant les fonctions sensitives, cognitives ou motrices sont susceptibles d'augmenter le risque de chute chez les aînés. Le risque augmente avec le nombre de maladies présentes ou de médicaments pris. Par ailleurs, le risque de traumatisme consécutif à la chute est plus important chez les femmes âgées de race blanche et de faible poids (qu'il soit exprimé en poids total, IMC ou masse graisseuse), et en général en cas de pathologies fragilisant l'os, altérant la vision, la marche et l'équilibre ou en cas de polypathologie chronique.

Améliorer la prise en charge de ces problèmes de santé et réduire la polymédication sont les principales cibles des programmes d'intervention multifactorielle de prévention des chutes.

De nombreux facteurs extrinsèques, comportementaux ou environnementaux, interviennent dans la genèse de la chute et de ses conséquences traumatiques éventuelles. Des mesures standard de prévention des chutes ne paraissent pas réalistes : elles doivent toujours être personnalisées en tenant compte à la fois des dangers de l'environnement, des comportements et des capacités de réaction propres à la personne concernée.

Les solutions BioSensor

Capteurs autonomes de détection de chute, d’accélération et de mouvements.

 

Les différents types

de handicap

La typologie présentée ici distingue les déficiences ou les troubles des grandes fonctions. Elle correspond à la perception du handicap par les personnes concernées et leur entourage.

Il est classique de distinguer différents types de handicaps car les difficultés rencontrées par les personnes handicapées sont manifestement très variées, notamment (mais pas seulement) en fonction de l'origine du handicap.

Les deux premières grandes catégories fréquemment exposées sont d'une part les handicaps physiques, d'autre part les handicaps " mentaux ".

Handicaps physiques

Ils sont en général scindés selon trois types de déficiences :

  • les déficiences auditives : Elles sont moins visibles et plus stigmatisantes que les suivantes.
  • les déficiences motrices : Elles représentent l'image même du handicap dans l'imaginaire collectif. Il est significatif à cet égard que le pictogramme symbolisant le handicap soit la représentation d'une personne en fauteuil roulant. Ce sont donc des handicaps en général visibles mais leur expression et leurs conséquences sont très variables.
  • les déficiences visuelles. Elles sont symboliques de la grande diversité possible des conséquences pour un même type de déficience : du simple porteur de verres correcteurs, qui dans notre société ne subit quasiment pas de restriction de participation du fait d'une déficience aisément compensable, à la personne aveugle, autre symbole fort de la notion même de handicap.

Il faut compléter ce tour d'horizon des handicaps physiques par les conséquences desdéficiences viscérales et générales :être atteint d'une insuffisance cardiaque ou respiratoire (comme dans la mucoviscidose) ou subir les conséquences mutilantes d'un cancer est aussi un handicap, qui a longtemps été méconnu en tant que tel.

Handicaps "mentaux "

On distingue les deux types suivants :

  • Les déficiences intellectuelles, autrefois repérées par des vocables comme " arriération mentale " ou " débilité mentale ". Les différentes batteries de tests de QI sont des outils classiques pour leur appréciation, mais ils sont très réducteurs et insuffisants à décrire les difficultés réelles des personnes. On peut distinguer de cette catégorie complexe de déficiences des déficiences plus spécifiques de certaines fonctions cognitives, comme les déficiences du langage ou d'autres troubles spécifiques d'apprentissage (dyscalculie, dyspraxies...).
  • Les déficiences psychiques. Elles concernent les troubles du fonctionnement de l'appareil psychique et influent donc principalement sur les sphères de la vie relationnelle, de la communication, du comportement... Les distinguer des déficiences intellectuelles permet de rendre compte des situations spécifiques de handicaps vécues notamment par les personnes atteintes de maladies mentales évoluant au long cours, et qui relèvent donc à la fois de soins psychiatriques et d'un accompagnement spécifique visant à atténuer les effets invalidants de ce type de déficience.

Polyhandicap, plurihandicap, surhandicap

L'approche par type de déficience représente une catégorisation bien schématique qui trouve rapidement ses limites. Trois termes souvent utilisés pour décrire des combinaisons fréquentes de déficiences méritent d'être définis :

  • Le polyhandicap : il a reçu une définition formelle en France dans un texte réglementaire organisant le type correspondant d'établissements pour enfants : il s'agit de l'association de déficiences motrice et intellectuelle sévères associées éventuellement à d'autres déficiences, et entraînant une restriction extrême de l'autonomie.
  • Le plurihandicap peut être défini par l'association de plusieurs déficiences ayant approximativement le même degré de gravité, ceci empêchant de déterminer une déficience principale et posant des problèmes particuliers de prise en charge, car les capacités restantes ne permettent pas toujours d'utiliser les moyens de compensations habituels (exemple : la vision autorise l'usage de la langue des signes à un sourd mais pas à un sourd-aveugle).
  • Le surhandicap est généralement compris comme l'aggravation d'un handicap existant par les difficultés relationnelles qu'il provoque, d'autant plus graves qu'elles surviennent notamment en cas de handicap congénital et obèrent gravement le développement psychique de l'enfant, ajoutant des déficiences psychiques et/ou intellectuelles aux déficiences d'origine (intellectuelles ou sensorielles par exemple).

Par ailleurs, les déficiences ne sont qu'un des niveaux d'expérience permettant de décrire la situation de handicap. Or, à déficience identique, les incapacités, restrictions d'activité et de participation qui en résultent sont très variables selon les individus et le contexte dans lequel ils évoluent. Il faut donc se garder d'imaginer qu'un regroupement par déficience permet d'envisager les difficultés et les solutions de manière parfaitement homogène.

Enfin, on peut compléter cette description par un bref point sur quelques " catégories " souvent présentées comme homogènes car elles présentent des caractéristiques ou des problématiques apparaissant comme spécifiques. C'est ainsi qu'au cours du temps ont été développées des politiques spécifiques en faveur de catégories de personnes regroupées selon un diagnostic, par exemple l'autisme ou l'origine des troubles, comme pour les traumatisés crâniens et cérébro-lésés.Un tel regroupement permet certes d'aborder les difficultés spécifiquement rencontrées par les personnes qui en sont atteintes, mais présente le risque d'occulter des besoins communs avec d'autres types de pathologies occasionnant des déficiences de même type et qui permettent d'imaginer des réponses similaires et groupées. A une souhaitable mise en lumière de spécificités répond alors un risque certain de " ghettoïsation " de certaines catégories de personnes handicapées.

 

 

Démence

Définition

La démence est caractérisée par un déclin des fonctions intellectuelles avec un retentissement sur les activités de la vie quotidienne, évoluant le plus souvent progressivement vers une perte complète de l'autonomie, un état grabataire et la mort.

Les faits

L'évolution citée ci-dessus dure en moyenne 5 ans, dix ans quand la maladie commence à moins de 70 ans, 3 à 4 ans quand elle débute après 80 ans. En plus des troubles cognitifs, les malades présentent des troubles de la personnalité (dépression, anxiété) et du comportement (agressivité, agitation, troubles du sommeil, délire fugue, hallucinations) qui rendent la maladie très difficile à tolérer pour la famille et les proches.

A la phase de démence sévère, la perte d'autonomie touche progressivement tous les actes essentiels de la vie quotidienne (toilette, habillage, alimentation, locomotion, incontinence). Cette phase dure environ 2 ans et nécessite souvent le recours à un établissement.

La démence est de loin la cause principale de dépendance lourde chez le sujet âgé et le motif principal d'entrée en institution. Environ les trois quarts des personnes vivant en maison de retraite sont démentes, de même que 72% des personnes éligibles pour l'Allocation Personnalisée Autonomie (APA).

La démence et la maladie d'Alzheimer ont donc une place prépondérante dans la dépendance après 65 ans.

Les solutions BioSensor

Maintenue à domicile, ou placée dans un établissement, BioSensor a développé des solutions adaptées à chaque personne, parmi lesquelles vous trouverez un déclencheur (montre ou pendentif), des détecteurs de mouvement, de chute, de fumée, d'inondation, de monoxyde de carbone, de températures extrêmes, de gaz naturel, de sortie, d'énurésie, et des capteurs de lit.

Les chiffres

Compte tenu du vieillissement prévisible de la population, si rien ne change quant à l'incidence et la durée de la maladie d'Alzheimer, il devrait y avoir 1 200 000 cas de démences en France en 2020 et 2 100 000 cas environ en 2040.

Le suivi médical, psychologique et social des patients est extrêmement variable sur notre territoire (quand le diagnostic est fait bien sûr), allant de la consultation simple annuelle à la séance d'hospitalisation de jour tous les quinze jours.

La cause la plus fréquente de démence est la maladie d'Alzheimer qui représente environ deux tiers des cas.

  • 860 000 personnes présentant une démence,
  • 220 000 nouveaux cas par an dont les deux tiers ont une maladie d'Alzheimer,
  • la moitié des cas survient après 85 ans,
  • 330 000 personnes auraient actuellement une démence sévère,
  • environ 150 000 nouveaux cas de démence sévère chaque année.

 

 

 

ALD : Affection Longue Durée

Il existe deux grands familles d'ALD : les Affections de longue durée exonérantes et les non-exonérantes.

Affection de longue durée exonérante

Une affection de longue durée exonérante est une maladie qui nécessite un suivi et des soins prolongés (plus de six mois) et des traitements coûteux ouvrant droit à la prise en charge à 100 %. Il s'agit de la liste des 30 affections de longue durée (ALD 30) fixée par le code de la sécurité sociale (art. D 322-1) :

  • des affections de longue durée inscrites sur une liste établie par le Ministre de la Santé (liste des A.L.D. 30) :
    • accident vasculaire cérébral invalidant
    • insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques
    • artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques
    • bilharzioze compliquée
    • insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves
    • maladies chroniques actives du foie et cirrhoses
    • déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le virus de l'immuno-déficience humaine (VIH)
    • diabète de type 1 et diabète de type 2
    • formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie), épilepsie grave
    • hémoglobinopathies, hémolyses, chroniques constitutionnelles et acquises sévères
    • hémophilies et affections constitutionnelles de l'hémostase graves
    • hypertension artérielle sévère
    • maladie coronaire
    • insuffisance respiratoire chronique grave
    • maladie d'Alzheimer et autres démences
    • maladie de Parkinson
    • maladies métaboliques héréditaires nécessitant un traitement prolongé spécialisé
    • mucoviscidose
    • néphropathie chronique grave et syndrome néphrotique primitif
    • paraplégie
    • périartérite noueuse, lupus érythémateux aigu disséminé, sclérodermie généralisée évolutive
    • polyarthrite rhumatoïde évolutive grave
    • affections psychiatriques de longue durée
    • rectocolite hémorragique et maladie de Crohn évolutives
    • sclérose en plaques
    • scoliose structurale évolutive (dont l'angle est égal ou supérieur à 25 degrés) jusqu'à maturation rachidienne
    • spondylarthrite ankylosante grave
    • suites de transplantation d'organe
    • tuberculose active, lèpre
    • tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique
  • des affections non inscrites sur la liste et répondant aux critères suivants : forme évolutive ou invalidante d'une affection grave caractérisée pour des soins d'une durée prévisible de plus de six mois
  • et des polypathologies invalidantes nécessitant des soins continus d'une durée prévisible supérieure à six mois.

Affection de longue durée non exonérante

Une affection de longue durée non exonérante est une affection qui nécessite une interruption de travail ou des soins d'une durée supérieure à six mois, mais qui n'entre pas dans l'une ou l'autre des catégories ci-dessus et qui n'ouvre pas les droits à la prise en charge à 100 %.

 

 

 

Biosensor Team